Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM) Société Nationale de Sauvetage en Mer. Héritière de la Société Centrale de Sauvetage des Naufragés et de la Société des Hospitaliers Sauveteurs bretons.

En 1901, les pêcheurs Saintois sauvent l'équipage du cargo "LA RUSSIE" Le sauvetage maritime aux Stes maries de la mer était un impératif, il n’y a que peu d’archives mais des écrits de sauvetages sont relatés dés 1901 notamment lors du sauvetage par les pêcheurs Saintois des 54 hommes d’équipage du cargo «LA RUSSIE»  lors de cette fabuleuse intervention de plusieurs jours le canon lance amarre est resté inefficace. Les pêcheurs sauveteurs Saintois ont prouvé leur compétence «une montre en or gravée la Russie a été offerte à l’équipage» Lou Marques FOLCO de BARONCELLI - JAVON a écrit un poème racontant ce naufrage «PER LI SAUVADOU DE LA ROUSSIO».

ARCHIVES :

EN 1901 LES PECHEURS « SANTAINS » SAUVAIENT LES MATELOTS ET LES PASSAGERS DU CARGO « LA RUSSIE »

L’événement se déroula le 11 janvier 1901 aux Saintes-Maries de la Mer, par une froide journée d’hiver. En effet ce jour la, les pécheurs du village ramenèrent sur le rivage les occupants du cargo des transporteurs de Marseille « la Russie ».

Ce cargo qui effectuait la navette entre Oran et Marseille avait confondu le phare de Faraman avec celui du Planier à Marseille et il vint s’échouer prés de la Gacholle. Il faisait très mauvais temps, le sol était recouvert d’une épaisse couche de neige.

Un braconnier qui avait assisté à ce drame vint en courant alerter les Saintois et notamment le patron pêcheur François SELLIER qui se trouvait dans un café des Saintes (on pense qu’il s’agissait de l’actuel café de la plage)

Les frères de François, Baptiste et Henry, vivaient pour la saison de pêche au poste des douanes de la Gacholle. Deux barques furent armées et des volontaires qui se trouvaient dans le café se joignirent aux frères SELLIER et à B. TAILLET, autre patron pêcheur.

Avec leurs barques Catalanes, ils se dirigèrent vers les lieux du naufrage en empruntant les étangs, car la mer était trop mauvaise. A certains moments ils durent même porter les barques sur leurs épaules. Ils atteignirent ainsi le bateau échoué et faisant passer leurs embarcations dans la mer et en plusieurs aller et retour, parvinrent à évacuer vers le rivage tous ceux qui se trouvaient à bord du cargo.

L’événement fit grand bruit, la presse s’en empara. Quelques mois plus tard, le Président de la République, Emile LOUBET, vint lui-même à Toulon remettre les médailles de sauvetage à tous les participants de cet acte de courage. Les trois frères SELLIER et TAILLET avaient certes accompli une grande partie du travail mais leurs compagnons les avaient bien aidés. Ils reçurent une montre en or gravée à leur nom et portant la mention « sauvetage de la Russie, janvier 1901 » de plus chaque matelot eut aussi la médaille en or avec leur nom gravé et une médaille décernée par la Société de sauvetage de Toulon (en argent celle la)

La photo fut réalisée avec les sauveteurs autour de leur barque.
On peut lire les noms suivants :
Patron pêcheur François SELLIER et matelots : Henri SELLIER, Baptistin SELLIER, Marius MAXIMEN, Honorat AILLET et Joseph MANAUD.
Deuxième barque : patron : B TAILLET, matelots : Jean et Joseph BOISSET, Blaise CAILLET, Marius BOISSET et Jean FABRE.

EN LENGO NOSTRO
PER LI SOUVADOU DE LA « RUSSIO »

Vivoli Santo !
Li grandi Santo !
Emé lou lum dou Paradis,
En marchant lis
Sus lis erso bramanto
An mena si Santen au bateu negadis !

... E boufas la Fe dins li cor luchaire
De vosti pescaire
E cargon sa nau
E, passant palun, abisme e mountiho,
Per la grand Russio
An douna l’assaut